P2. T2. 5 h de marche
Départ 8h 30 Parking sud
Covoiturage
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Covoiturage
La rando
Après un cheminement en crête d'où
les vues sont splendides,
nous traverserons le fortin
pour aller jusqu'au bout de l'isthme
de Cap Morgiou avec l'Anse
de la Triperie dans les eaux
de laquelle se trouve l'entrée
de la fameuse Grotte Henri Cosquer.
Puis nous descendrons dans la somptueuse
et vaste calanque de Morgiou, au creux de laquelle
s'abrite un petit port de pêche aux cabanons typiquement marseillais. Puis nous prendrons le chemin du retour en effectuant une boucle du côté du Crêt-Saint-Michel.
Attention , une chaine nous permettra de passer un ressaut
de 2 m 50 de haut , mais sans aucun risque de vertige.
Bonjour.
Cliquer sur moi pour connaitre
la météo de Marseille.
Après un cheminement en crête d'où
les vues sont splendides,
nous traverserons le fortin
pour aller jusqu'au bout de l'isthme
de Cap Morgiou avec l'Anse
de la Triperie dans les eaux
de laquelle se trouve l'entrée
de la fameuse Grotte Henri Cosquer.
Puis nous descendrons dans la somptueuse
et vaste calanque de Morgiou, au creux de laquelle
s'abrite un petit port de pêche aux cabanons typiquement marseillais. Puis nous prendrons le chemin du retour en effectuant une boucle du côté du Crêt-Saint-Michel.
Attention , une chaine nous permettra de passer un ressaut
de 2 m 50 de haut , mais sans aucun risque de vertige.
Bonjour.
Cliquer sur moi pour connaitre
la météo de Marseille.
A la pêche au thon
En 1622, le roi Louis XIII étant en visite
à Marseille, les pêcheurs
organisèrent une grande
et royale pêche au thon,
divertissement habituellement organisé
et réservé aux hôtes de marque.
Le roi et quelques membres de sa suite
montèrent dans des embarcations
aménagées à cet effet.
Louis XIII, armé d'un trident de vermeil
ne manqua pas de "faire mouche"
à chaque lancée de son harpon,
sous les applaudissements des Morgioutiens
et autres invités et spectateurs.
Il faut préciser que les thons
n'avaient aucune chance
d'échapper au trident royal,
car ils étaient retenus dans une
grande "madrague" ou filet
spécialement conçu pour
la pêche au thon.
Le monarque déclara par
la suite avoir passé des moments inoubliables.
Il avait alors 21 ans.
A partir de 1603 et jusqu'en 1853, l'on confectionna
des installations semi-fixes de pêche au thon
que l'on nommait "Madragues", à la fois filet et mode
de pêche au thon ; Madrague de Morgiou,
de Saint- Tropez, la Madrague des Lecques.....
Ce mode de pêche se pratique depuis
l'antiquité et nous a été apporté par
les Grecs et les Phéniciens. Morgiou
et sa Madrague a été vendu aux
pêcheurs marseillais par le Roy René.
à Marseille, les pêcheurs
organisèrent une grande
et royale pêche au thon,
divertissement habituellement organisé
et réservé aux hôtes de marque.
Le roi et quelques membres de sa suite
montèrent dans des embarcations
aménagées à cet effet.
Louis XIII, armé d'un trident de vermeil
ne manqua pas de "faire mouche"
à chaque lancée de son harpon,
sous les applaudissements des Morgioutiens
et autres invités et spectateurs.
Il faut préciser que les thons
n'avaient aucune chance
d'échapper au trident royal,
car ils étaient retenus dans une
grande "madrague" ou filet
spécialement conçu pour
la pêche au thon.
Le monarque déclara par
la suite avoir passé des moments inoubliables.
Il avait alors 21 ans.
A partir de 1603 et jusqu'en 1853, l'on confectionna
des installations semi-fixes de pêche au thon
que l'on nommait "Madragues", à la fois filet et mode
de pêche au thon ; Madrague de Morgiou,
de Saint- Tropez, la Madrague des Lecques.....
Ce mode de pêche se pratique depuis
l'antiquité et nous a été apporté par
les Grecs et les Phéniciens. Morgiou
et sa Madrague a été vendu aux
pêcheurs marseillais par le Roy René.
A Morgiou
C'est par une nuit sans lune
que le général Giraud,
au cours de la deuxième guerre
mondiale, s'embarqua dans
le sous-marin" le Casabianca"
au beau milieu de la calanque
de Morgiou pour se rendre
à Alger comme gouverneur
militaire, et ce, malgré la présence des allemands
qui occupaient la côte.
que le général Giraud,
au cours de la deuxième guerre
mondiale, s'embarqua dans
le sous-marin" le Casabianca"
au beau milieu de la calanque
de Morgiou pour se rendre
à Alger comme gouverneur
militaire, et ce, malgré la présence des allemands
qui occupaient la côte.
Le Fortin de Morgiou
Certains points de son Histoire restent quelque peu flous.
Ce qui est sur, c'est que dans un premier temps,
pour repousser les pirates turcs, on construisit
une place forte et plusieurs dates seraient
plausibles, soit entre le XIV et le XVI ème s,
soit plus précisément en 1614.
Deux versions nous sont proposées.
Selon la première, les anglais appelés lors de la
contre-révolution royaliste de 1793 à Toulon
l'auraient reconstruit pour l'utiliser.
Bonaparte de retour de Toulon où il était allé prêter
main forte au général Dugommier pour chasser les anglais,
passa avec sa flotille devant Morgiou où il essuya quelques
tirs de la part des anglais. Il ne savait pas que l'homme qui
commandait ce fortin n'était autre que Hudsom Lowe qui
sera un jour son second et dernier gêolier à Sainte Hélène.
Les Anglais tiraient à "boulets rouges".
Une deuxième version nous laisserait
croire que Napoléon ordonna par
décret du 17 novembre 1810 la
construction du fortin afin de
défendre la flotte commerciale
française; les navires pouvaient
se réfugier dans les deux calanques
de Sormiou et de Morgiou.
Les Anglais s'en emparèrent en
mars 1813 alors que sa construction n'était pas complètement terminée.
L'ouvrage comprenait 2 batteries et 8 canons.
Les soldats d'Outre-Manche le détruisirent et jetèrent les
canons à la mer.
Le fortin fut repris en mai ou juillet suivant.
La guerre étant terminée la place forte fut abandonnée.
En 1970, 3 canons et quelques boulets ont été remontés
à la surface et sont exposés au Club de la Mer à Sormiou.
Ce qui est sur, c'est que dans un premier temps,
pour repousser les pirates turcs, on construisit
une place forte et plusieurs dates seraient
plausibles, soit entre le XIV et le XVI ème s,
soit plus précisément en 1614.
Deux versions nous sont proposées.
Selon la première, les anglais appelés lors de la
contre-révolution royaliste de 1793 à Toulon
l'auraient reconstruit pour l'utiliser.
Bonaparte de retour de Toulon où il était allé prêter
main forte au général Dugommier pour chasser les anglais,
passa avec sa flotille devant Morgiou où il essuya quelques
tirs de la part des anglais. Il ne savait pas que l'homme qui
commandait ce fortin n'était autre que Hudsom Lowe qui
sera un jour son second et dernier gêolier à Sainte Hélène.
Les Anglais tiraient à "boulets rouges".
Une deuxième version nous laisserait
croire que Napoléon ordonna par
décret du 17 novembre 1810 la
construction du fortin afin de
défendre la flotte commerciale
française; les navires pouvaient
se réfugier dans les deux calanques
de Sormiou et de Morgiou.
Les Anglais s'en emparèrent en
mars 1813 alors que sa construction n'était pas complètement terminée.
L'ouvrage comprenait 2 batteries et 8 canons.
Les soldats d'Outre-Manche le détruisirent et jetèrent les
canons à la mer.
Le fortin fut repris en mai ou juillet suivant.
La guerre étant terminée la place forte fut abandonnée.
En 1970, 3 canons et quelques boulets ont été remontés
à la surface et sont exposés au Club de la Mer à Sormiou.
La grotte Henri Cosquer
Peinture de Michel Grenet
27000 ans les séparent.
Inscriptions à la rando :
henri_nicollas@hotmail.fr
Tel : 06 89 17 03 44
En effet à cette époque on pouvait marcher dans ce
qui est de nos jours les calanques et aller à pied
jusqu'aux divers reliefs, montagnes et
montagnettes que l'on nomme aujourd'hui les îles de
Riou, Jarre, Maire, Tiboulen......la mer se trouvait à
plus de 100 m au dessous du niveau actuel !
L'eau étant mobilisée lors de la dernière période
glaciaire dans les calottes polaires.
Le rivage de la Méditerranée se trouvait à plusieurs
kilomètres de la fameuse Grotte Cosquer dont l'entrée
se trouve à 37 mètres au dessous du niveau actuel de la mer.
Située à l'extrémité du Cap Morgiou, cette grotte fut
découverte en 1985 par Henri Cosquer, directeur du
Centre de Plongée de Cassis.
D'une richesse aussi importante que celle de Lascaux ,
elle est ornée d'oeuvres peintes et gravées remontant
au Paléolithique Supérieur.
Ces lieux ont été fréquentés
à deux époques ; une première
fois il y a 27000 ans,
les empreintes de mains sont
de cette période,
puis une deuxième fois, entre 19000 et 18500 ans.
Les dessins d'animaux et de chevaux et la présence exceptionnelle
de phoques et pingouins sont de cette époque.
Le Mésolithique qui se caractérise par le réchauffement climatique , marque la fin de la dernière glaciation et la remontée de la mer. L'herbe qui servait de pâturage aux "bisons" de l'époque qui vivaient en ces lieux, s'est adaptée progressivement à l'eau de mer et sert maintenant de pâturage aux poissons herbivores et d'abri aux alevins et aux petits poissons. Petit à petit ces plantes palustres se sont habituées à l'eau salée tout en gardant leurs caractéristiques du temps où elles s'épanouissaient à l'air libre. C'est ce qu'on appelle de nos jours la Posidonie.
Ambulo ergo sumqui est de nos jours les calanques et aller à pied
jusqu'aux divers reliefs, montagnes et
montagnettes que l'on nomme aujourd'hui les îles de
Riou, Jarre, Maire, Tiboulen......la mer se trouvait à
plus de 100 m au dessous du niveau actuel !
L'eau étant mobilisée lors de la dernière période
glaciaire dans les calottes polaires.
Le rivage de la Méditerranée se trouvait à plusieurs
kilomètres de la fameuse Grotte Cosquer dont l'entrée
se trouve à 37 mètres au dessous du niveau actuel de la mer.
Située à l'extrémité du Cap Morgiou, cette grotte fut
découverte en 1985 par Henri Cosquer, directeur du
Centre de Plongée de Cassis.
D'une richesse aussi importante que celle de Lascaux ,
elle est ornée d'oeuvres peintes et gravées remontant
au Paléolithique Supérieur.
Ces lieux ont été fréquentés
à deux époques ; une première
fois il y a 27000 ans,
les empreintes de mains sont
de cette période,
puis une deuxième fois, entre 19000 et 18500 ans.
Les dessins d'animaux et de chevaux et la présence exceptionnelle
de phoques et pingouins sont de cette époque.
Le Mésolithique qui se caractérise par le réchauffement climatique , marque la fin de la dernière glaciation et la remontée de la mer. L'herbe qui servait de pâturage aux "bisons" de l'époque qui vivaient en ces lieux, s'est adaptée progressivement à l'eau de mer et sert maintenant de pâturage aux poissons herbivores et d'abri aux alevins et aux petits poissons. Petit à petit ces plantes palustres se sont habituées à l'eau salée tout en gardant leurs caractéristiques du temps où elles s'épanouissaient à l'air libre. C'est ce qu'on appelle de nos jours la Posidonie.
La Posidonie
La Posidonie n'est pas une algue
mais une herbe, herbe qui poussait
sur les rivages des lagunes et marais
côtiers à l'époque des dinosaures,
au temps de la dernière glaciation.
Son nom vient du dieu grec Poséidon.
Cette plante sous marine fleurit
sous l'eau.
On la trouve jusqu'à une profondeur de 40 m.
Cette herbe est indispensable à
l'écosystème de la Méditerranée,
elle stocke le carbone atmosphérique
et oxygène ce milieu, ( 20 l d'oxygène
par jour et par m2 ).
Elle est endémique et baromètre de la qualité des eaux.
Si elle est très sensible à la qualité des eaux, cette plante
sous marine est aussi eurytherme,
( supporte des écarts de température).
Les " banquettes ", ces amoncellements de débris de posidonies
rejetés par la mer sur les rivages , protègent de l'érosion les
plages de sable. Et ces petites pelottes que l'on trouve
sur le sable, c'est de la Posidonie.
Les eaux des calanques sont tantôt turquoise, tantôt marine,
c'est selon qu'il y a ou non des "herbiers de Posidonies".
Cette herbe maintient la clarté des eaux.
mais une herbe, herbe qui poussait
sur les rivages des lagunes et marais
côtiers à l'époque des dinosaures,
au temps de la dernière glaciation.
Son nom vient du dieu grec Poséidon.
Cette plante sous marine fleurit
sous l'eau.
On la trouve jusqu'à une profondeur de 40 m.
Cette herbe est indispensable à
l'écosystème de la Méditerranée,
elle stocke le carbone atmosphérique
et oxygène ce milieu, ( 20 l d'oxygène
par jour et par m2 ).
Elle est endémique et baromètre de la qualité des eaux.
Si elle est très sensible à la qualité des eaux, cette plante
sous marine est aussi eurytherme,
( supporte des écarts de température).
Les " banquettes ", ces amoncellements de débris de posidonies
rejetés par la mer sur les rivages , protègent de l'érosion les
plages de sable. Et ces petites pelottes que l'on trouve
sur le sable, c'est de la Posidonie.
Les eaux des calanques sont tantôt turquoise, tantôt marine,
c'est selon qu'il y a ou non des "herbiers de Posidonies".
Cette herbe maintient la clarté des eaux.
Inscriptions à la rando :
henri_nicollas@hotmail.fr
Tel : 06 89 17 03 44