P2. T1. 5 h de marche.
Départ 8h 30, Parking Nord
Covoiturage
Départ 8h 30, Parking Nord
Covoiturage
La rando
préservée.
Nous sortirons un instant du vallon de l'Aiguebrun,
pour grimper sur le flanc nord du Luberon et passer par le
fort de Buoux avec possibilité de le visiter pour ceux qui
le désireront.
Puis nous redescendrons dans le vallon.
Nous admirerons la pittoresque ferme
rupestre de Chante belle où l'on fabrique
du fromage de chèvre.
Dans ce vallon encaissé entre
d'imposantes falaises, nous longerons
l'Aiguebrun, sous une voûte
verdoyante et fraiche, tout en
longeant sa rive tapissée
de primevères, narcisses et
pervenches multicolores
et où les pierres sont recouvertes
de mousse, et ce , jusqu'au très
joli petit village de Sivergues.
et où les pierres sont recouvertes
de mousse, et ce , jusqu'au très
joli petit village de Sivergues.
Le retour s'effectuera sur la rive droite
de l'Aiguebrun, en marchant au pied et
même sous les imposantes falaises en
traversant baumes et cavités qui ont
été creusées par l'eau.
En cours de chemin, par un sentier discret
et presque caché, nous grimperons à travers
la falaise pour atteindre
la fameuse "Baume de l'Eau".
Bonjour, me revoilà. Je suis dans mon élément ici, et si vous cliquer
sur moi, je vous donnerez la météo de Sivergues.
L'Aiguebrun
Aïgue ou Aygue, vient de l'occitan "aiga " , eau.
D'une longueur de 22.9 km, dans une vallée jurassique,
il est alimenté par deux sources, l'une dans la commune
de Saignon, dans la combe de Bade Lune, et l'autre dans
le vallon de Pétarelle sur Auribeau, à mi hauteur entre Apt
et le Mourre Nègre. Il est le seul cours d'eau permanent
de type torrentiel du département du Vaucluse.
C'est un affluent de la Durance. Ses eaux sont limpides .
Une algue brune lui donne sa couleur et son nom.
D'une longueur de 22.9 km, dans une vallée jurassique,
il est alimenté par deux sources, l'une dans la commune
de Saignon, dans la combe de Bade Lune, et l'autre dans
le vallon de Pétarelle sur Auribeau, à mi hauteur entre Apt
et le Mourre Nègre. Il est le seul cours d'eau permanent
de type torrentiel du département du Vaucluse.
C'est un affluent de la Durance. Ses eaux sont limpides .
Une algue brune lui donne sa couleur et son nom.
Le Fort de Buoux
Le site est initialement occupé au
néolithique moyen, ( Moustérien).
Puis par les celtoligures en tant que
place forte ou oppidum.
Enfin au Haut Moyen Age, c'est une
véritable forteresse.
Pour visiter le site , on entre par une
porte qui date du XIIIème S,
aménagée dans la muraille.
Lors des guerres de religion ce fort
est assiégé, tantôt par les protestants,
tantôt par les catholiques.
Enfin c'est Louis XIV qui en 1660,
le fait détruire.
néolithique moyen, ( Moustérien).
Puis par les celtoligures en tant que
place forte ou oppidum.
Enfin au Haut Moyen Age, c'est une
véritable forteresse.
Pour visiter le site , on entre par une
porte qui date du XIIIème S,
aménagée dans la muraille.
Lors des guerres de religion ce fort
est assiégé, tantôt par les protestants,
tantôt par les catholiques.
Enfin c'est Louis XIV qui en 1660,
le fait détruire.
Sivergues
C'est un petit village à l'écart du monde et qui n'est pas un lieu de passage.
La route s' arrête, à Sivergues qualifié de "bout du monde", à la charnière du petit et du grand Luberon. Il a gardé tout son caractère dans une nature préservée , belle et généreuse.
Ces lieux étaient déjà habités
au Néolithique.
Bâti à 568m d'altitude, sur un
escarpement rocheux où l'on
peut voir des habitations
troglodytiques du VII ème s,
et autour de l'ancienne maison
forte, le fort de l'Archidiacre,
du XIV ème s.
On y voit aussi quelques belles
maisons de pierre, des calades
dans les ruelles, un curieux
puits en pierres et une petite
église, saint Pierre et sainte
Marie, de la fin du XVI ème s.
Avec une trentaine d'habitants , c'est la commune la moins
peuplée du Vaucluse, 3.2 habitants au km2.
Sivergues , paradis de la tranquilité, enveloppée d'une
atmosphère particulière.
D'après la tradition, l'histoire du hameau remonterait au
Vème s. avec la fondation d'un couvent par la femme du
premier évêque d'Apt, Saint Castor, aidée de six compagnes,
"sex virgines".
En 1067," Sex Virgae", puis en 1200, "Sivergia".
Certains pensent que l'étymologie dérivée du latin
" Severaticum" serait plus appropriée.
Les terres étant abandonnées, en 1501, le seigneur fit
venir les 7 premières familles, des Vaudois,
principalement immigrés du Piémont, pour reprendre
les terres.
Mais hélas en 1545, Sivergues n'échappera pas à la terrible
répression conduite par Maynier d'Oppède.
La communauté restera essentiellement protestante
jusqu'au siècle dernier.
C'est après la mort du Roy René, que le comté de
Provence dont Sivergues, fut incorporé au royaume
de France, sous l'appellation " province royale française" .
Henri Bosco, le romancier du Luberon,
l'humaniste qui aima cette
montagne "magique" où les hommes
ont depuis la nuit des temps vécu et
souffert, décrit le site dans son roman
: " Le Trestoulas", avec beaucoup
de poésie.
L'auteur du Mas Théotime dira :
"c'est bougrement perché Sivergues! et perdu en diable...."
Le vallon de l'Aiguebrun
Dans ce plateau calcaire, l'Aiguebrun
a creusé ce canyon qui a joué un rôle
important au cours des différentes
époques de la préhistoire.
En effet des dizaines de grottes
répertoriées, vestiges de l'occupation
de ces abris rupestres par l'homme,
ont été fouillées et ont révélé une
trentaine de couches d'occupation
humaine....des silex datant du néolithique,
outils,ossements et un fragment de
crâne qui remonterait à l'époque de
l'homme de Néandertal.
L'homme préhistorique a vécu dans ce
vallon où les eaux étaient
poissonneuses, en y pêchant et en
allant chasser au dessus de ces
falaises, sur le plateau des Claparèdes.
Ambulo ergo sum
Inscrition à la rando :
henri_nicollas@hotmail.fr
Tel : 06 89 17 03 44