P2. T2.
750 m de Dénivelé
Risque de vertige
Départ 8h 30 Parking nord
Covoiturage

La Rando

La rando débute par un large sentier forestier.
Au fur et à mesure que l'on monte, nous nous retournons pour voir à nos pieds Sisteron, la Durance et sa retenue d'eau, et, perchée dans le fond , la citadelle.
Puis après avoir emprunté une large piste à découvert pendant quelque temps, nous nous retrouvons sur un sentier quelque peu ombragé et très vert et parsemé de fleurs, envahi par la végétation et se faufilant sous des arbustes.
La montée se fait de plus en plus raide pour arriver enfin au pied de la falaise.



Nous passons d'abord devant les entrées de deux petites grottes dans lesquelles on peut pénétrer par curiosité.


C'est un peu plus loin que l'on trouve l'entrée de la grotte du "Trou d'Argent". Altitude 1030m. Découverte en juin 1877 , elle fut aussitôt fouillée. Elle a été habitée à l'Age du Bronze, au Néolitique et au Paléolithique.
On l'appelait autrefois la "Baume Rolland" , parce qu'on y avait trouvé des pièces de monnaies antiques.


A l'intérieur se trouve une inscription de 1865, gravée par Xavier Dechaux.
Bien que située à quelques mètres au dessus du sol, l'accès en est facilité par quelques fers bâtis dans la paroi rocheuse et par un cable qui nous sert de main courante.
Une fois dans la grotte, nous traversons une série de chambres et galeries.
























A travers des fenêtres naturelles, ouvertes dans la paroi rocheuse, nous pouvons admirer la vue qui s'offre à nous sur la vallée de la Durance.
Il est maintenant temps d'allumer nos lampes pour progresser dans une petite salle obscure qui nous conduit de l'autre côté de la Montagne de la Baume.
La longueur totale de cette grotte est, depuis l'entrée jusqu'à la sortie, de 70 m.


Au sortir de cette
cavité, ne soyez
pas surpris de
rencontrer celui
qui depuis des années
vit , on ne sait comment
et pourquoi en "ermite".



Dans la solitude et sur un espace assez restreint et assez raide et en forte pente, n'ayant que la grotte pour se protéger des intempéries durant l'hiver.
Par son physique il ne fait pas pitié. Ne cherchez pas à l'approcher. Inutile de chercher un quelconque dialogue avec cet être solitaire, ne lui faites pas peur,
c'est un mouton !











Là, il nous faut faire attention car le terrain est en pente pour aller jusqu'au pied d'un mur rocheux où des échelons en fer, bâtis dans le rocher ainsi qu'un câble nous permettent de franchir sans encombre cet obstacle. Ceux qui sont sensibles au vertige risquent de se sentir mal à l'aise.
Un peu plus haut, à nouveau, un câble nous permet de franchir la dernière difficulté pour atteindre la crête.


Nous progressons ensuite sur cette crête sur quelques dizaines de mètres.
De là, une vue superbe s'étend au sud comme au nord. Altitude 1149 m.
Le sentier entre deux strates par endroits n'est pas large, mais ces quelques pas sur cette crête valent le détour.
Ensuite nous redescendons pour regagner Sisteron par une large boucle , au Nord de la montagne.



Cette semaine, je vous donne
le temps qu'il fera à Sisteron.

SISTERON

C'est la " Porte de la Provence " , la "Perle de la Haute-Provence", " Belvédère sur la Haute-Provence" , située à 485 m d'altitude , dans le Dauphiné. ( Isère, Drôme et Hautes Alpes).
Ville natale du poète Paul Arène. ( 1843- 1896 ). Auteur entre autres de " Jean des figues " et co-auteur avec Alphonse Daudet des " Lettres de mon moulin ".
Au XVI ème s., pendant les guerres de religions, Protestants et Catholiques se disputèrent la ville et la forteresse.
En 1639, le prince Casimir, futur roi de Pologne en 1648, sous le nom de Casimir V, étant accusé de complot avec l'Espagne contre la France, fut enfermé sur l'ordre de Richelieu dans le donjon de la citadelle pendant six mois.
Le 5 mars 1815, Napoléon 1er, avec sa petite troupe et accompagné du Général Cambronne , malgré un maire royaliste, s'y arrêta pour déjeuner avant de poursuivre sa marche vers Grenoble et Paris ; c'était le début des "Cent Jours".

A voir

La Clue, avec le rocher de la Baume et ses strates verticales où l'on pratique de l'escalade.
Sa Citadelle- Forteresse, du XIème, XIIIème, XVI ème, et XIX ème S. , qui domine la ville sur son rocher Ses cinq tours sauvées de la démolition en 1834, par Prosper Mérimée , Inspecteur général des Monuments Historiques. Elles ont été élevées en 1370 pour protéger la ville des bandes armées refluant de France. Elles sont les plus belles tours d'enceinte de France, les plus hautes et les mieux conservées.

Elles faisaient partie avec d'autres d'un ensemble de mur d'enceinte et de portes, soudées à la citadelle.

Ambulo ergo sum

Inscription à la rando :
henri_nicollasàhotmail.fr
tel : 06 89 17 03 44